Sujet Information, Décision et Organisation : Quel pouvoir peut donner les informations qui circulent sur Internet sur les Entreprises ? TABLE DES MATIÈRES INTRODUCTION I) Qu’est ce que " le Pouvoir " ? I. 1) Généralité sur le Pouvoir I. 2) Le Pouvoir et l’Entreprise I. 2) Le Pouvoir et Les nouvelles technologies de l’informations * II) Qu’est ce que " Internet " ? III) Qu’elle est le genre d’informations qui circule sur Internet ? IV) Quel pouvoir peut donner les informations qui circulent sur Internet sur les Entreprises ? CONCLUSION RÉFÉRENCES Ce travail entre dans le cadre du cours de tronc commun du DEA Système d'information. Ce cours touche le domaine de l’information, de la décision et de l’organisation. Ce travail devra donner une première réponse à la question suivante " Quel pouvoir peut donner les informations qui circulent sur Internet sur les entreprises ". Il va falloir tout d'abord définir la notion de Pouvoir, la notion d’Internet et aussi la nature des informations qui circulent sur Internet tout ceci dans le but de réponde à la question qui fait l’objet de ce travail. I) Qu’est ce que " le Pouvoir " ? :I. 1) Généralité sur le Pouvoir : Le pouvoir résulte de l’interaction dissymétrique entre des acteurs dotés de capacités différentes, se développe dans l’univers social et produit de l’influence susceptible de modalités variable. Ces éléments sont certes importants, mais ils sont trop généraux et ne sauraient satisfaire. A la lumière de ce qui précède, le pouvoir exprime tout à la fois la capacité d’un acteur dans ses relations avec autrui et la relation dissymétrique entre les acteurs aux capacités et/ou aux volontés différentes. Il est un concept dual qui se révèle à travers une double logique, selon que l’on se place du point de vue de l’acteur ou du point de vue de l’organisation. En ce sens, un acteur qui ne disposerait pas d’un minimum de marge de liberté, serait entièrement passif et subirait totalement les conséquences des actions des autres, auquel cas il perdrait sa qualité d’acteur, par définition. En suivant le raisonnement de M. Crozier et E. Friedberg ( 1977, p. 56-59), l’acteur dispose toujours, par définition, d’une certaine marge de liberté quelles que soient les contraintes structurelles que lui impose le système d’action auquel il participe. Etudier le pouvoir du point de vue de l’organisation, c’est étudier le pouvoir au point de vue d’un système d’action et d’interaction qui unit ou confronte des acteurs, même temporairement. Ceci étant, on peut quand même convenir que le niveau de l’organisation sociale apparaît pratiquement au terme d’un processus de complexité croissante qui englobe les caractéristiques des systèmes d’ordre inférieur ( information, message, échange avec l’environnement, conscience de soi, image, symbole, etc.....). Le pouvoir, action et interaction. Le pouvoir évoque la possibilité de l’action. Mon idée intuitive du pouvoir est quelque chose comme : A du pouvoir sur B dans la mesure où il peut obtenir de B qu’il fasse quelque chose qu’il aurait pas fait autrement . (R.A. Dahl, 1957, p.203). Comme le dit J. LHOMME (1966, p. 10) : le pouvoir est " la capacité consciente d’exercer une influence nette ". Cette définition est bien conforme à l’idée générale que suggère la notion : elle désigne en effet une possibilité (capacité) d’action (influence) d’une personne (conscience) et suppose l’interaction (influence nette). C’est, de plus, une définition du genre que l’on peut appliquer à n’importe qu’elle espèce du pouvoir. Pouvoir et influence : le pouvoir résulte de l’interaction dissymétrique C’est certainement au tour du concept d’influence que se focalise la plupart des discussions d’orientations scientifiques sur le pouvoir. Il suppose que les personnes et/ou les groupes de personnes en interaction sociale spécifique n’ont pas la même capacité consciente d’agir les uns sur les autres. Par conséquent, tant que l’ont reste dans la seule optique du détenteur du pouvoir on ne peut pas comprendre le phénomène. Par définition, une interaction est une influence réciproque. Dans une interaction sociale, la symétrie signifie que les acteurs sont à égalité quant aux actions qu’ils exercent les uns sur les autres. Il ressort de leur analyse que la relation de pouvoir est l’expression analytique de l’interaction dissymétrique qui est l’essence d’une situation du pouvoir, c’est à dire d’une confrontation d’acteurs n’ayant pas la même capacité consciente de s’entre - influencer. La relation de pouvoir se complique évidemment beaucoup lorsqu’on considère les possibilités d’anticipation de la part de chacun des acteurs en présence sur les actions/réaction des autres. Pouvoir, ordre et désordre : la valeur du pouvoir du point de vue de l’organisation Ce pouvoir se manifeste d’abord sous une forme particulière : l’autorité, c’est-à-dire le pouvoir accepté par ceux qui y sont soumis et qui est dit pour cette raison " légitime ". En ce sens, l’autorité est fondée sur l’acceptation par celui qui s’y soumet que certaines des prémisses inspirant ses propres décisions soient fixées par d’autres (H.A Simon, 1947, trad. Franç. 1983). I. 2) Le Pouvoir et l’Entreprise : Dans cette perspective, le pouvoir lié à l’entreprise est essentiellement un pouvoir organisationnel. On l’entendra comme la capacité de l’entreprise de marquer de son projet le comportement de ses partenaires et d’organiser les interactions multidimensionnelles entre les acteurs au sein et autour de l’entreprise. Il faut concevoir ensemble le point de vue de l’acteur et celui de l’organisation pour pénétrer l’intelligibilité du pouvoir, car l’un ne va sans l’autre. Dès lors, le pouvoir lié à l’entreprise apparaît comme une propriété émergente de l’action collective de (et des interactions dans) l’organisation qu’elle constitue. Il fonde et permet d’interpréter les systèmes de pouvoir qui se développent dans l’entreprise et, réciproquement, ces derniers éclairent son comportement stratégique et ses modes d’insertion dans l’environnement technico-économique et socio-culturel. Pouvoir de et pouvoir dans l’entreprise sont intiment liés. L’entreprise comme enjeu, lieu et agent de pouvoir :
Le pouvoir lié à l’entreprise : L’autorité imposée correspond à son acception économique traditionnelle que rappelle K.J. ARROW. Selon ce dernier, l’existence des organisations tient :
I. 2) Le Pouvoir et Les nouvelles technologies de l’informations : Les technologies générales de l’informations appellent(mais ne déterminent) une évolution du pouvoir dans, de et sur l’entreprise, dans la mesure où elles participent (mais n’impliquent pas à elles seules) à l’émergence d’un modèle organisationnel adapté à leur contexte. C’est donc ce modèle qu’il convient de préciser dans un premier temps car, le pouvoir et l’organisation étant intiment liés, c’est à travers lui que ce profilent les lignes du pouvoir en relation avec la gestion des entreprises. A cet égard, quatre traits principaux sont important pour l’entreprise de demain : contingence, cohérence, intelligence et vigilance. Tout projet d’entreprise contient une composante de finalisation (le dessein), une composante de cohésion (le système de valeurs) et une composante d’action (les axes politiques). Néanmoins, dans le contexte actuel, le point essentiel est le suivant : les nouvelles technologies de l’information peuvent produire les effets inverses à ceux recherchés, et donc renforcer les rigidités naissant de l’inadéquation des structures et des comportements, si elles ne s’accompagnent pas d’une nouvelle conception du management. II) Qu’est ce que " Internet " ? :Qui dit Intenet dit réseau des réseaux. En effet c’est un immense réseau par le nombres d’utilisateurs et de stations, mais aussi par le nombres de liaisons et leurs débit. Ces stations (ou ordinateur) doivent parler le même langage dit en commun protocole notamment le protocole TCP/IP (Transport Control Protocol/Internet Protocol) pour pouvoir communiquer. Les Avantages : Parmi les principaux apports d’Internet :
Les Défauts :
La Communauté : Est formé de plusieurs groupes d’utilisateurs solidaire, de chercheurs, des consommateurs, de sociétés commerciales et d’organismes gouvernementaux et non gouvernementaux…. Les Coûts d’Internet : Malgré, les impressions de nombreux utilisateurs, l’Internet n’est pas gratuit. Il y a d’abord les coûts d’utilisation des serveurs distants ou de consultation de Bases de données. Ces coûts sont exprimés sous forme de "Forfait" ou abonnement mensuel ou annuel mais le prix dépend du débit de la liaison. Et dans le cas d’un accès par réseau téléphonique il faudra y ajouter un coût horaire de connexion téléphonique. Tout ceci nous permet d’en déduire que c’est les utilisateurs (clients, prestataire local ou régional ou…, opérateurs, Provider, …) qui financent les services fournis sur le réseau et chacun à un certain niveau. Les Services :
(Source : "l’Internet Professionnel", page 73, ou "www.urec.fr") III) Qu’elle est le genre d’informations qui circule sur Internet ? : Au niveau de la Messagerie et des listes de diffusion, des Services FTP et Archie, des Wais et de Gopher les informations qui circulent sur ces deux services son de différents types notamment du texte, de l’image, … touchant un aspect personnel ou organisationnel (Information Publicitaire, Information Commerciale, Information Comptable, Information de Recherche, ….). Au niveau des serveurs WWW ou HTTP, les informations qu’on y retrouve sont des mêmes types sauf que leur principale objectif, c’est d’attirer les visiteurs et si elles ont un objectif commercial, alors dans ce cas il faudra que les informations publier attirent le maximums possibles de consommateurs (clients). Au vu de la communauté d’Internet très diverses, on doit s’attendre toujours et de plus en plus à voir des informations multiformes et multi-types. Les informations qu’on retrouvent sont du genre :
De plus, par simple visite à un ensemble de sites, de forums,… on se rend compte qu’on est devant une nouvelle phase de transmutation de l’information en elle même que ce sois chez les individus ou chez les organisations. Ceci ne peut être dû qu’à l’avancer en particulier Internet et en général celle des nouvelles technologies de l’information. En résumé, vu l’étendu d’Internet par le monde, on ne peut pas évaluer la porter d’une information avec une précision chirurgical puisqu’on a un réseau planétaire, ce qui signifie également une diffusion à l’échelle mondiale. Devant, la diversité de l’information véhiculé sur Internet et en s’intéressant à son effet sur les organisations. On peut analyser cette situation en l’abordant du point de vue du "Pouvoir". IV) Quel pouvoir peut donner les informations qui circulent sur Internet sur les Entreprises ? : Les informations qui sont échangés quotidiennement sur Internet ont différentes natures et différentes formes. Ces différences leur donnent une valeur variable au suivants plusieurs facteurs :
Si tous ou la plupart de ces facteurs sont positifs, on peut faire confiance à ce moment à cette information. Mais, pour dire qu’elle a du pouvoir ou pas, il faut vérifier son contenu c’est-à-dire :
Les informations qui circulent sur Internet peuvent avoir un pouvoir sur les entreprises. Ce pouvoir peut être sois par influence qui engendre une ou des action, dans le cas ou un entreprise fait circuler sur le réseau par elle même ou par un de ses employés une ou des informations de nature stratégique dans le but de pousser les autres entreprises à régir d’une certaine façons en changeant leur politique ou autre, sois par action directe, par exemple en faisant de la publicité pour des nouveaux produits sur son site Web et sur les Moteurs de recherches, les Annuaires, en l’annonçant sur les news et dan les Forums… dans le but de voir les réactions et les actions que vont entreprendre les concurrents. Il y aussi une autre possibilité de pouvoir, qui se conjugue dans le scénario suivant, un ou plusieurs chercheur (s) travail dans un ou des domaines qui un secteur (s), S’il(s) découvre des nouveaux procédés ou de nouveaux produits et il(s) publient les résultats des recherches, il(s) sera automatiquement contacter par une ou plusieurs entreprises…. Donc ici on est devant un pouvoir de négociation sur les entreprises. De plus, comme les entreprises font de plus en plus de la veille stratégique avec Internet et surtout de la veille technologique et de la veille concurrentiel. On peut en déduire que c’est devenu un excellent moyen d’influence et d’information sur les entreprises et sur les concurrents et aussi sur ce qui ce passe dans le monde de la recherche au niveau développement. Donc, en analysant bien les choses on remarquera offre à et sur l’entreprise un pouvoir considérable qui bouleverser sa destiner dans certaines limites dans le deux sens (positive et négative). En résumé, oui l’informations qui circulent sur Internet peut donner du pouvoir à et sur l’entreprises. Ce travail m’a permis de constater que l’étude du pouvoir vis-à-vis d’un domaine très précis celui d’Internet où sévie une certaine anarchie n'est pas une chose facile car il n'est pas simple de faire le lien avec le pouvoir. De plus ce travail m’aura permis de me confronter aux différents concepts et aspects du pouvoir et d’Internet. J’ai pu de cette manière être confrontés à leurs possibilités mais aussi à l'heure limite vis-à-vis de l’entreprise. Toutefois cette analyse montre qu’Internet regorge de nombreuses informations dont l’effet est très puissants pour et sur les entreprises. 1 Notes de cours.& Claude JAMEUX, "Organisation du pouvoir et pouvoir de l’organisation", pages147 - 171. & Claude JAMEUX, "ANALYSE DES AORGANISATION ET ENTREPRISE : Points de repère issus de la notion de pouvoir", Revue de Sciences de la Société, Octobre 1994, n°33, pages 33 - 44. & Claude JAMEUX, "Pouvoir et organisation face aux nouvelles technologies de l’information", Revue de Sciences de Gestion, Mars-Avril-Mai 1989, pages 75 - 83. Ouvrages & Jean-Luc ARCHIMBAUD, "L’Internet Professionnel : Comprendre l’Internet", CNRS EDITIONS, 1995, Chap 1, Pages 15-64. & Jean-Luc ARCHIMBAUD, "L’Internet Professionnel : Présentation technique des services", CNRS EDITIONS, 1995, Chap 2, Pages 65-124. & Alain BENSOUSSAN, "Internet aspects juridiques", Editions HERMES , 1996, 128 pages. Site Web : Site Web de l'Unité Réseaux du CNRS "www.urec.fr".
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