Sujet Stockage des Informations de Veille Stratégique : Quelles Technologies ? INTRODUCTION Ce travail de recherche entre dans le cadre d'un cours d’option du DEA Système d'information. Ce cours touche le domaine de la veille stratégique. Ce travail concerne l’étude de l’étape de stockage dans le processus de la veille stratégique. Cette étude portera sur la définition du stockage en le situant par rapport aux informations engendré par le processus de la veille stratégique. Tous ceci dans l’objectif de faire le point sur les technologies Hardware et Software du stockage qui sont les plus répandus et les plus approprier pour les informations de la veille stratégique. Nota : les prix sont donnés à titre indicatif dans ce rapport. I) Définition du Stockage : Les différentes définitions du "Stockage" dans la littérature sont les suivante : Æ Définition 1 (Selon M. GINGYAY) "1 - Stockage : Action de mettre en stock des marchandises. 2 - Stockage des données : Action de "Stocker" des données c'est-à-dire de les consigner dans un fichier ou dans une base de données en vue d'en faire de l'archivage ou de les préparer pour un traitement sur ordinateur". Selon M. GINGYAY, 1992. Æ Définition 2 (Selon le "Dictionnaire Informatique" des éditions HERMAN ) "Storage (memory, Store) [ Stockage (mémoire)] Dispositif ou support qui peut contenir des données pouvant être ultérieurement extraites. Ces dispositifs ont des capacités et rapidités d'accès très diverses". Selon le Dictionnaire Informatique des éditions HERMAN, 1993. Æ Définition 3 (Selon Michel GRENIÉ ) "Stockage (Angl. Storage), opération par laquelle des données ou des programmes sont conservés sur un support (disque dur, disque optique, disquette, CD-ROM, ....) afin de pouvoirs servir par la suite. - Stockage à accès direct (Angl. direct access storage device) procédé de stockage dans lequel les données sont accessibles rapidement indépendamment sur le support de stockage. (les disques adoptent ce type de stockage qui s'oppose au stockage séquentiel des lecteurs de bandes). - Stockage holographique (Angl. holographic storage), technique de stockage de données sur un matériau photosensible tridimensionnel à l'aide d'un faisceau laser. - Stockage magnétique (Angl. magnetic storage), technique de stockage à base d'enregistrement magnétique des données (le disque dur, la disquette et la bande magnétique se rangement dans cette famille). - Stockage permanent (Angl. permanent storage), stockage non volatil de données sur un support , même en l'absence d'alimentation électrique (les mémoires mortes, les disques durs, les CD-ROM sont de ce type là). à Stockage primaire (Angl. primary storage) synonyme de mémoire principale.à Stockage secondaire (Angl. secondary storage) synonyme de mémoire auxiliaire.- Stockage séquentiel (Angl. serial storage) procédé de stockage qui accède aux données selon leur ordre d'écriture (les bandes magnétiques sont de ce type, par opposition au stockage à accès direct des disques). - Stockage temporaire (Angl. temporary storage), stockage provisoire en mémoire vive ou sur disque, pour conserver par exemple les résultats intermédiaires d'un calcul. ". Selon Michel GRENIÉ, 1997. Donc, en résumé, le stockage en informatique est l’action de consigner des informations ou des données dans un fichier ou dans une base de données dans le but de les archivés ou de les préparer pour un traitement instantané ou ultérieur sur ordinateur. II) Situer le stockage dans le cycle de la veille stratégique Le stockage est une étape du processus de veille stratégique (voir élément grisé dans la figure) qui se situe entre l'étape de la seconde sélection et l'étape de la création de sens des informations de la veille stratégique et de la définition des accès à l'informations stocker. Processus de veille stratégique (Animation de la veille stratégique) L'étape de stockage est importante dans la mesure où elle nous permet d’éviter d’avoir une surcharge et une mauvaise gestion de l’information et permet aussi un gain de temps considérable grâce à l’automatisation de cette phase ou étape, ceci nous confirme la notion de stockage intelligent. Comme nous parlons de stockage intelligent cela nous mènes à voir le stockage sur deux voler, un voler technique (Matériel) et un voler logiciels (ou Méthodique). Mais avant d’explorer ces deux optiques, il faut déterminer la nature des informations à stocker et à gérer dans un processus de veille. III) Types d'informations de la veille stratégique stocker : Les informations générés ou utilisés ou traités par la veille stratégique sont des informations de nature anticipatives, qualitatives, incertaines et fragmentaires. De ce fait, elles sont en général sur des supports multiformes dont les principaux sont : v Coupures de presse.v Notes écrites sur papier.v Listing résultant d’interrogation de base de données.v Informations d’origine orale présenté sous forme écrite.v Rapports de réunions ou de colloques ou de Salon.v Recherche sur Internet à l’aide de moteurs de recherches.v …..La taille des informations est très variable, pouvant aller de deux ou trois mots à plusieurs pages voir des fichiers en entiers. IV) Les Technologies de Stockage existantes sur le marché : Avant d’aller plus loin, on peut se poser la question, pourquoi on tend vers le stockage centralisé ?, pour répondre à cette question, voilà, les 6 bonnes raisons d'un stockage centralisé au niveau de l’entreprise :
Donc, quant on parle de stockage d’informations, il s’en dégage deux axes, le premier touche l’aspect logiciel et gestion des informations et des documents à stocker (ex : GED, SGBD, …) et le deuxième touche l’aspect matériels du stockage (ex : RAID, DVD, …). IV. 1) L’aspect logiciel et méthode de gestion des informations stocker : IV.1. a) Gestion des connaissances : Le terme générique de gestion des connaissances, ou ingénierie de la connaissance, recouvre un large éventail de données, la gestion électronique de documents, le Groupware, les systèmes d’indexation et de recherche de documents, le langage naturel, le multi-agent, le réseaux Intranet, le raisonnement à partir de cas (CBR) et autres arbres de connaissances. La gestion des connaissances passe par la gestion des bases de connaissances dont voici quelques types : v Capitalisation de la connaissance de l’entreprise (départs en retraite, …). v Retour d’expérience. v Gestion des compétences ou gestion du capital humain. v Intelligence économique. La gestion des connaissances a besoin d’outils pour gérer ses bases. Pour ce faire voici quelques types d’outils :
(source : 01 - Informatique, n°1511) GED ou GED COLD :
La GED COLD se substitue rapidement aux anciennes solutions de microfiches, et en particulier aux COM (microformes en sortie d'ordinateur), pour des raisons de coût, de standardisation d'équipements et de commodité de consultation. C'est aussi le domaine de la GED où les utilisateurs font état des plus courts délais de retour sur investissement. " Le prix des solutions continue de baisser, avec un coût d'entrée du logiciel inférieur à 50 000 Frs.
Avant de choisir un outil de GED, il faut bien connaître ses documents, avoir une idée précise des formats, Savoir d'où ils sont originaires, connaître leur volume et leur utilisation ultérieure : stratégies de requête, mode d'utilisation (en ligne ou par CD-ROM, gestion de versions d'un même document, etc.) et d'archivage. Le choix fait aussi intervenir des critères de pérennité des éditeurs, avec parfois un avantage à ceux qui sont bien implantés dans un secteur ou un métier, par exemple, certains ont des produits bien intégrés avec des approches documentaires, de comptabilité, d'interface avec les progiciels intégrés. Les critères techniques sensibles sont également nombreux : simplicité et rapidité d'accès, gestion à long terme, intégrité des données, fiabilité et robustesse opérationnelle. Toute une série d'applications et d'outils se développent de façon spectaculaire pour gérer des ensembles documentaires moins structurés, par exemple tous les documents de messagerie, de fax, ou en sortie des logiciels de gestion, de bureautique, d'édition (GED dite COLD). La conservation et la gestion électroniques de ces documents présentent de nombreux avantages. Le coût de logiciel reste raisonnable : pratiquement sans dépense sur les postes de travail des utilisateurs (clients " légers"). Coté serveur, le coût de logiciel demeure inférieur à 2 000 Frs par utilisateur (voire moins de 1 000 Frs au dessus de 100 utilisateurs). En incluant les autres postes de dépense (scanner, station serveur, conseil, déploiement, formation.), des projets ambitieux sont développés dans les PME pour quelques centaines de milliers de francs. Pour une petite structure qui généralise la GED sur une cinquantaine de postes, le coût d'entrée est de l'ordre de 100 000 Frs (ou moins pour les applications COLD).
(source : Le Monde Informatique, n°781) Veille stratégique et " Knowledge management " - Solutions GED, " text mining ", cartographie de connaissances, agents intelligents accélérant la recherche d'informations sur l'information scientifique, technologique, économique, ou industrielle (brevets, presse spécialisée, banques de données, …). Il peut s'agir d'usages Internet, mais aussi Intranet pour des recherches dans des volumes considérables de documents à la fois internes et externes à l'entreprise. (source : Le Monde Informatique, n°781, 9 octobre 1998, page 23)
(source : Le Monde Informatique, n°787)
La seule difficulté réside dans les lacunes de réglementation sur la valeur légale des documents électroniques. Le logiciel permet, si on le souhaite, de rendre toute modification impossible. Et s'il existe quelques jalons législatifs. La GED implique une distribution géographique des informations de manières économique, souple et ergonomique.
v Le gain essentiel réside bien sûr dans la non-répétition des erreurs du passé, dans un meilleur partage du savoir, etc. v La valorisations des métiers et des personnes et une meilleurs communication entre les hommes.
v Le coût d’un système de gestion des connaissances peut aller de 200 000 Frs avec solution autour de Domino jusqu’à plusieurs millions de Francs.v Il faut y ajouter les coûts humains, de l’ordre de 1 à 2,5 millions de $ pour des entreprises de 5 000 personnes. Ce coût dépend essentiellement de la taille du système, de la complexité des connaissances et de la difficulté à les recueillir.v Le délai de mise en place d’une base de connaissances à partir de documentation est de un à deux mois.IV.1. b) Les logiciels de stockage de données (Software) : SGBD (SGBDR SGBDO) : Le rôle du SGBDR comme pivot de l'intégration. Là encore, ce sont les versions récentes orientées objet des standards du marché (Oracle, SQL Server) qui vont peu à peu se substituer aux SGBD documentaires dédiés.
v Un SGBDO, au contraire, trouve chaque partie au bout d'un simple pointeur, ce qui va infiniment plus vite.v Les SGBDO sont parfaitement adaptés à la modélisation et à la manipulation d'objets complexes.v Un SGBDO, estiment le gain moyen à 40% en temps par rapport au SGBDR.
v Dans le cas d'objets complexes l'utilisation d'un SGBDR a aussi l'inconvénient d'une extrême lenteur, due à l'obligation d'effectuer de multiples jointures pour réunir les diverses parties d'un objet composite.v L'utilisation d'un SGBDR pour la persistance d'objets impose donc de difficiles conversions, qui coûtent cher en programmation comme en exploitation.
w SQL ServerSur un plan général, les principales avancées de SQL Server 7 devraient faciliter l'adoption du moteur Microsoft à un niveau supérieur d'exploitation. On peut citer, par exemple, les points suivants : • La réplication par mise à jour vient augmenter les techniques existantes, et permet de distribuer sur de multiples sites les données à répliquer, éventuellement par Internet. • La mémoire et les ressources sont allouées dynamiquement. Ainsi le SGBD pourra gérer directement ses ressources, en faisant croître ou en diminuant dynamiquement l'espace disque ou mémoire nécessaire à un instant donné. SQL Server 7.0 est un outil d’analyse de l’information, interactif, dynamique et multidimensionnel. En effet, associé à la technologie classique SGBDR est fourni un serveur d’analyse multidimensionnelle OLAP : SQL Server OLAP Services. Cette innovation ouvre les portes de l’OLAP (Online Analytical Processing) à un plus grand nombre d’utilisateurs. L’aide à la décision pourra ainsi se répercuter à tous les échelons de votre entreprise. La version 7 de SQL Server, Plato compris, est commercialisée au même prix que la version 6.5, soit 14 000 Frs HT pour une licence de cinq utilisateurs. (source : le site "http://www.microsoft.com/france" et Le Monde Informatique, n°788) w OracleOracle est l'un des premiers logiciels de base de données qui supporte l'architecture Network Computing (informatique en réseau). Les logiciels Oracle sont disponibles sur Network Computer (NC), assistants personnels, décodeurs numériques pour télévision, micro-ordinateurs, stations de travail, mini-ordinateurs, grands systèmes et machines massivement parallèles. La version Oracle8, inaugure une nouvelle génération de systèmes de gestion de l’information, capables de gérer tout type d’informations pour les applications de toutes natures et de toutes tailles Cette version annonce une nouvelle approche de la gestion globale des données. Avec un support complet du Web, de la messagerie et du multimédia, Oracle Universal Data Server s’inscrit complètement dans la profonde mutation que connaît aujourd’hui l’informatique vers le Network Computing (informatique en réseau). Oracle8 sait gérer de nombreux types de données, en particulier la vidéo, le son, l’image, le texte, les données spatiales ou adaptées à l’analyse multidimensionnelle. Il peut transmettre ces données à travers n’importe quel réseau, même les plus étendus, et offrir aux applications des données diversifiées de tout type et parfaitement intégrées. Au delà du modèle relationnel, Oracle8 offre la gestion d’objets métiers directement dans le serveur de données. Assemblés à partir des types de bases (numérique, caractère, date) ou étendus (image, texte...), de véritables types objet permettent aux applications de stocker et manipuler les objets métiers réduisant ainsi l’écart entre les objets du monde réel et leur implémentation informatique. La version Oracle8 est vendu à environ 300 000 Frs. Les avantages : v La NCA combine à la fois l'ergonomie de l'interface graphique, l'intégration des données multimédia proposées par le client/serveur, les standards ouverts de l'Internet ainsi que la fiabilité, l'évolutivité et la sécurité des mainframes.v Les produits serveurs Oracle constitue aujourd’hui la plate-forme de déploiement la plus évolutive et la plus performante du marché pour les applications professionnelles.v Oracle8 permet un accès à tous types de données.v Oracle8 permet l’apparition d’une nouvelle génération d’applications créatives et innovantes, qui consolident les données relationnelles avec d’autres types de données, par exemple du texte, de la vidéo, du son ou des graphiques. Oracle8 supporte le Web, la messagerie et le client/serveur.
v Pour se développer dans ce nouvel environnement, les entreprises doivent être capables de déployer des solutions informatiques aussi souples que puissantes, deux caractéristiques pourtant traditionnellement opposées mais très coûteuses.(source : le site "http://www.oracle.fr") IV. 2) L’aspect Matériels (Hardware) : IV. 2. a) Les Cartouches à Bande Magnétique :
(source : le site "http://www.new-medias.com")
La plupart des bibliothèques de cartouches peuvent intégrer plusieurs lecteurs, ce qui permet d’améliorer les temps de sauvegarde et d’accès. Chaque lecteur peut, en outre, être connecté à un serveur différent. Toutefois, de telles configurations sont difficile à gérer.
(source : 01 Informatique, n°1495)
Le disque dur est sans nul doute l ‘élément le plus important d’un ordinateur. Non content d’abriter le système d’exploitation et les différents programmes, il concerve les données (Image, Texte, Son, …).
(source : le site " http://www.index-materiel.com", "http://www.tt-hardware.com", "http://www.computerheaven.net","http://www.the-view.com", "http://www.hardgame.com", "http://www.hardwaregroup.org", "http://www.anandtech.com","http://epsilon.silicon.net.my",
Les disques durs sont préférés pour stocker l’information pour leurs rapidités par rapport aux CD-ROM, qui sont jugés trop lents.
La panne du disque dur à des conséquences autrement plus redoutable que celles de tout autre élément du matériel. IV.2. c) Les serveurs de stockage RAID (SAN ou NAS) : Le concept du Raid, lancé il y a dis ans par l’université de Californie à Berkeley est désormais un standard du monde du stockage. Ses niveaux bien définis (de 0 à 6) proposent des solutions simples et peu coûteuses permettant de gérer le compromis entre performances et sécurité. La technologie RAID (Rendundant Array Inexpensive Disks) est devenue une référence. Il s’agit d’une grappe de plusieurs petits disques bon marché destinée à égaler, voir à dépasser, les performances et la sécurité d’un disque unique de grande capacité et coûteux. On note sept principales architectures de grappe RAID (du niveau 0 à 6). On trouve généralement les niveaux 0, 3 et 5 dans les principales offres du marché (IBM, Sun, HP, Data General, Digital,…). Des extensions apparaissent également sur le marché, comme RAID 6+ (chez HP), le RAID 7 (Storage Computer), et RAID 10 et 53. Elles sont complémentaires à des niveaux existants.
Grappe répartissant les données par secteur (A, B, C, D) sur un groupe de disques et réservant un seul disque à la sauvegarde des données de parité. Les accès en parallèle diminuent le taux de transfert. (source : Le Monde Informatique, n°746)
Attachement Bus est un attachement direct grâce à un bus de type IDES ou SCSI.
v L’évolution vers les serveurs de stockage d'entreprise change la manière même de concevoir les données, qui deviennent le véritable capital de l'entreprise, et dont la pérennité doit être assurée.v Le partage des données se réalise en trois étapes. Il y a d'abord le partage des disques. Dans un deuxième temps, ce partage s'effectue par échange de données à la volée et de manière ultra rapide entre plates-formes. La troisième solution, pas encore disponible, consiste en un véritable partage des données par plusieurs applications hébergées sur différents systèmes.v Le trafic d'un SAN ne pénalise pas le réseau principal.v L’administration est simplifiée et les coûts d’exploitation sont réduits.v Il est plus aisé de garantir l’intégrité des données vitales pour l’entreprise, ainsi qu’une disponibilité de 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24.v Les données sont disponibles en un point unique par l’ensemble des applications.v Le choix de très gros sous-systèmes de stockage permet de répondre, à moindre coût, à des impératifs de fiabilité et de performances, ainsi qu’à des besoins croissant en capacité.
v Les obstacles à cette fluidité totale des données sont connus :hétérogénéité des environnements matériel et logiciel, obligation de fonctionner 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24, explosion du volume des données, qui doivent être exploitées à la fois par des systèmes décisionnels et des systèmes de production, évolution de l'alphanumérique structuré vers le multimédia, plus complexe à gérer, etc. IV.2. d) Les CD : Les graveurs de CD-R ont été éclipsés par les graveurs de CD-RW à moins de 400 $ (~ 2400 Frs) proposés par Memorex, Verbatim ou Yamaha. Ces appareils, équipés de mécaniques capables d'écrire en vitesse 4x (600 Ko/s), peuvent graver un disque en moins de 20 minutes. Leur prix ne dépasse que de 50 $ (~ 285 Frs) celui des graveurs de CD-R 4x. Mais des graveurs de CD-R à moins de 700 $ (~ 4000 Frs) atteignent des vitesses de l'ordre de 8x (1200 Ko/s). Utilisé avec des graveurs CD-RW 4x, le logiciel DirectCD d'Adaptec permet de formater un CD-RW en moins de deux minutes et demie, contre plus d'un quart d'heure par le passé. Verbatim exploite la mécanique Mitsubishi, dotée d'une fonction "Quick Format" permettant d'initialiser un CD-RW au format UDF en moins de 30 secondes. Le temps d'accès tombe à moins de 160 ms, faisant du CD-RW une solution peu onéreuse adaptée au stockage ou à la sauvegarde. Néanmoins, seul Yamaha propose un graveur CD-RW doté d'une interface SCSI.
(source : le site "http://www.new-medias.com") IV.2. e) Les DVD (DVD-RAM) : Le DVD réinscriptible s'annonce comme un support de stockage et de sauvegarde simple et économique. Les premiers modèles de lecteurs commercialisés par Hitachi, Panasonic et Toshiba apportent une solution adaptée à l'archivage, à l'imagerie, à l'édition audiovisuelle ou au multimédia. Multifonctions, ces périphériques sont appelés à remplacer les lecteurs de CD-ROM, de DVD et de cartouches amovibles.
(source : Le Monde Informatique, n°781)
(source : Le Monde Informatique, n°781)
v Le DVD-RAM (Digital Versatil Disc-Random Access Memory) a une capacité huit fois supérieure à celle des CD-RW, la déclinaison réinscriptible du CD-ROM.v Le DVD-RAM lit tous les anciens CD car l'appareil utilise le même faisceau, mais à une intensité encore plus faible, ce qui permet d'interpréter, sans les effacer, les données enregistrées. C'est aussi pourquoi le lecteur de DVD-RAM est parfaitement capable de relire, sans les abîmer, tous les anciens disques, notamment, le CD-ROM, le CD-R, le CD-RW, le DVD-R et bien sûr le DVD-ROM.
v La faible compatibilité de ce produit avec les lecteurs de DVD-ROM reste son principal handicap.v Le DVD-RAM s'adresse d'abord au monde professionnel. De son côté, le DVD+RW pourra séduire les particuliers et les petites PME, qui y trouveront le parfait outil pour sauvegarder un disque dur.IV.2. f) Les Lecteurs ZIP (Disquettes haute densité) : Un Zip Iomega, c'est un lecteur de disquette de 100 Mo, qui va jusqu'à 50 fois plus vite qu'un lecteur de disquette, cet à dire 60 Mo/min. max. (en SCSI) et 20 Mo/min. max. en Parallèle (Imprimante). Donc, pourquoi ne pas remplacer tous ces vieux lecteurs de disquettes (1.44 Mo !!!) par des Zip ??? Tous simplement parce que le Zip a des concurrents (le LS-120, entre autre), et qu'il coûte environ 1000 FF TTC. Il y a aussi Le Zip Plus dont le prix est de 1300 Frs T.T.C. (externe) et le prix d'une disquettes Zip est de 85 Frs TTC. Les différents type de ce genre de Lecteur sont le lecteur Zip, Zip Plus, Ditto, Buz, Jaz et Clik et se sont tous des produits du constructeur IOMEGA. Mais, 100 Mo, ça commence à être juste, mais on peux toujours compresser la disquette Zip et arriver à 184 Mo. Les différents constructeur de lecteur ZIP sont Iomega, BASF et FUJI. (source : les sites "http://www.new-medias.com", "http://www.iomega.com" et "http://altern.org/nethn/hard_stockage_zipplus.htm")
(source : le magazine mensuel SVM) V) Comment évaluer l’efficacité de la technologie choisie ? : Pour mesurer l'efficacité d'une architecture de stockage, le groupe Aberdeen définit quatre critères :
CONCLUSION S’il ne fallait centraliser qu’un seul type de ressource informatique, ce serait le stockage. Car la richesse de l’entreprise réside davantage dans ses données que dans les applications, multiples et interchangeables, qui les rendent visibles. Mais, cela n’est pas facile à décider. Les coût de stockage des stations de travail dépendent du degré d’implication. Les sauvegardes des disques des PC sont souvent laissées à la charge des utilisateurs, car les coûts de déploiement et de maintenance d’une solution automatisée et centralisée serait trop important. Les solutions de type terminaux Windows permettent de recentraliser le stockage lui même. L’absence de disque dur sur ces terminaux est l’un des principaux facteurs de réduction, d’environ 25% à 35 % du coût total de possession des postes de travail. Lorsque la sauvegarde est locale, cas hélas le plus courant, l’utilisateur a le choix entre des solutions dont le rapport prix/capacité varie dans des proportions importantes. Bon marché, les disquettes haute capacité ne permettent guère que la sauvegarde des fichiers les plus sensibles. Les disques durs amovibles trop coûteux pour un usage restreint à la sauvegarde. Avec un rapport coût/capacité dix fois plus favorable, les cartouches à bande offrent finalement le meilleur rapport qualité/prix. Par contre dans le cas des PME/PMI et des grandes entreprises où le besoin en stockage est très important on vois que l’usage des RAID ou des Baies de stockage ou des Bibliothèques de Cartouche ou des DVD est très répandu ce qui nous mènes à dire que le choix de tel ou tel moyen de stockage dépend fortement de la nature de l’information à stocker, de l’usage qu’on en fera et de la durée de vie et la sensibilité de celle-ci. Finalement, il faut toujours bien analyse le trinôme coût/besoin/pérennité. Afin que la solution choisi sois la plus efficace que possible car au vue de tous ce qu’il y a comme choix sur le marché on peut se perdre facilement au milieu de toutes les propositions des différents constructeurs.
RÉFÉRENCES 1 Notes de cours.Sites Internet : Site web de Imaginet , "http://www.imaginet.fr/ime".: Site web de l’hebdomadaire Le Monde Informatique "http://www.lmi.fr".: Site web de la société New Médias "http://www.new-medias.com".: Site web de la société CD PRO "http://www.cdpro.tm.fr".: Site web de la société Oracle "http://www.oracle.fr".: Site web de Object Design Inc "http://www.objectdesign.com/france/news/DMartin.html".: Site web de Net-HN "http://altern.org/nethn".: Site web de la société Iomega "http://www.iomega.com".: Site web "http://www.index-materiel.com".: Site web "http://www.tt-hardware.com".: Site web "http://www.computerheaven.net".: Site web "http://www.the-view.com".: Site web de la société Quantum "http://www.quantum.com".: Site web "http://www.hardgame.com".: Site web "http://www.hardwaregroup.org".: Site web de la société Seagate "http://www.seagate.com".: Site web "http://www.anandtech.com".: Site web "http://epsilon.silicon.net.my".: Site web du magazine mensuel SVM "http://www.vnunet.fr/svm/".Articles & H. LESCA, "Veille Stratégique : Comment sélectionner les informations pertinentes ? concepts, méthodologie, expérimentation et résultats", Communication faite à la Vème Conférence Internationale de Management Stratégique, Lille 13 – 15 Mai 1996.& H. LESCA, "Le problème crucial de la veille stratégique : la construction du " Puzzle " ", Annales des Mines, avril 1992.& Clarisse BURGER, " Stockage : RAID, l’union fait la force", Le Monde Informatique, n°746, 12 décembre 1997, page 34.& Guy HERVIER, "Technologie : une architecture axées sur les données", Le Monde Informatique, n°770, 12 juin 1998, pages 35-36.& Serge LEBLAL, "DVD-RAM bouleverse la sauvegarde", Le Monde Informatique, n°781, 9 octobre 1998, page 16.& Jean-Pierre CAHIER, "Gestion Electronique des Documents : un investissement de productivité", Le Monde Informatique, n°781, 9 octobre 1998, pages 22-23.& Jean-Pierre CAHIER, "Gestion de Documents : du gain à moudre pour l’ingénierie de logiciel", Le Monde Informatique, n°781, 9 octobre 1998, pages 24-25.& Olivier ROBINEAU, "Promodès : rentabilité assurée dans les deux ans", Le Monde Informatique, n°781, 9 octobre 1998, page 27.& Serge LEBLAL, "Le DVD-RAM arrive à maturité", Le Monde Informatique, n°785, 6 novembre 1998, page 24.& Jean-Pierre CAHIER, "Stockage : GED COLD, la simplicité paie", Le Monde Informatique, n°787, 20 novembre 1998, pages 18 et 21.& Valéry MARCHIVE, "Le CD se met à l’heure du réinscriptible", Le Monde Informatique, n°788, 27 novembre 1998, page 8.& Philippe DAVY, "SQL Server 7 adopte Olap", Le Monde Informatique, n°788, 27 novembre 1998, pages 24-25.& Thierry LÉVY-ABÉGNOLI, "Stockage et Sauvegarde : Les six bonne raisons d’un stockage centralisé", 01 Informatique, n° 1495, 24 avril 1998, pages 51-53.& Thierry LÉVY-ABÉGNOLI, "Stockage et Sauvegarde : Le temps du partage", 01 Informatique, n° 1495, 24 avril 1998, page 56.& Thierry LÉVY-ABÉGNOLI, "Stockage et Sauvegarde : L’isolement des postes de travail", 01 Informatique, n° 1495, 24 avril 1998, page 57.& Thierry LÉVY-ABÉGNOLI, "Stockage et Sauvegarde : Partager les données des mainframes", 01 Informatique, n° 1495, 24 avril 1998, page 58.& Claire RÉMY, "La gestion des connaissances", 01 Informatique, n° 1511, 18 Septembre 1998, pages 26-33.GLOSSAIRE
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